Anticristo
A Santiago, les clochards sont très peu nombreux. Ceux que l'on peut croiser dans le centre ville sont ainsi très célèbres. José Pizzaro, arpente le quartier des beaux arts et la rue Lastarria avec son caddie, sa machine à écrire, et vend ses propres écrits en photocopies et les choses qu'il trouve dans les poubelles. Il était soit disant directeur d'une revue. Lors d'un accident de voiture tragique, il a perdu sa femme et ses enfants; il a ensuite vécu avec sa mère mais cette dernière a perdu la raison, et José est parti vivre dans la rue habillé en femme. Il écrit des nouvelles et des critiques sur les gens qu'il croise dans la rue. Son style littéraire se caractérise en terminant ses mots par "isimo". Il se fait appelé " El divino anticristo".
Mais depuis deux semaines, les autorités de la ville l'ont envoyé dans une clinique psychiatrique. La rue Lastarria a depuis perdu ses couleurs et les associations se multiplient pour le laisser sortir et lui redonner son apparence d'écrivain...
EL ANTICRISTO